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Mardi (15/08/06)
Vive les étés anglais !
--> Chronique n° 223 (météorologie)

N’y a-t-il rien de plus ennuyeux qu’un été où les journées ensoleillées succèdent aux journée ensoleillées ?... De plus, une journée avec un ciel clair peut assez facilement devenir trop chaude, caniculaire… Evidemment, peuvent survenir des orages qui amènent un peu d’animation… et mettent en joie les traqueurs et autres observateurs d’orages ! Mais ce sont des phénomènes potentiellement dangereux qui ont pour seul véritable mérite d’arroser la végétation (à condition, bien entendu, que la grêle ne la hache pas menu…). En définitive, les étés « estivaux » et les pelouses jaunies associées ne sont pas nécessairement très enthousiasmants

 

L’été 2006 montre un exemple du pire (juillet 2006 -voir la récente chronique) et du « meilleur » (certes, pour ceux qui aiment) : août 2006, du moins pour l’instant. Evidemment, après la canicule, cette première quinzaine d’août paraîtra, dans certaines régions françaises, très automnale, très médiocre aux yeux de beaucoup… Pourtant, elle est assez représentative d’une sorte d’été anglais plus ou moins idéalisé : un temps généralement changeant, assez humide, pas trop chaud, parfois très frais mais dont le soleil n’est bien sûr pas absent ! Les pelouses sont d’un vert éclatant, la végétation profite de toute cette eau qui tombe assez régulièrement du ciel.

 

Et puis il y a ces ciels bas et sombres, splendides, romantiques, que le soleil peut parfois percer quelques instants et ainsi magnifier le paysage (à cet égard, je n’oublie pas –mais peut-on les oublier ?!- ces cieux écossais… même si l’Ecosse n’est pas l’Angleterre (les Ecossais n’apprécient d’ailleurs que très modérément l’amalgame…) mais de toute façon on peut élargir en parlant d’été britannique…).

 

Les étés anglais… peut-être un luxe au fur et à mesure que le 21e siècle s’écoulera… y compris en Angleterre ! Raison de plus pour en profiter !

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 00:11 dans la rubrique "Météorologie".
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Mardi (08/08/06)
Météo : jamais contents !
--> Chronique n° 222 (météorologie)

La météo est un sujet de conversation par excellence… mais c’est le plus souvent pour s’en plaindre ! La canicule de juillet 2006 (voir la récente chronique) a fait parler d’elle à juste titre mais le temps souvent frais et humide qui s’est installé à sa place ne semble pas avoir été accueilli à bras ouverts très longtemps…

 

Si le temps qu’il fait n’a pas le bon goût d’être modérément durable lorsqu’il ne correspond pas aux attentes qu’il suscite, nos concitoyens s’impatientent bien vite même si leurs désirs peuvent être parfois contradictoires voire relever de l’utopie…

 

Et si on prenait le temps comme il vient ?... De toute façon, qu’il plaise ou pas, il n’est pas influencé par nos humeurs… Autant garder notre esprit critique pour des sujets qui en valent la peine…

 

Chaque saison a son charme et chaque saison réserve ses surprises en matière de météo… Et si les conditions météo extrêmes ne nous plaisent décidemment pas, faisons en sorte, individuellement, de contribuer le moins possible au réchauffement global du climat… L’utilisation de l’avion pour des séjours de courtes durées en des terres lointaines ou les déplacements en voiture qui pourraient se faire à pied ou via les transports en commun, ne seront pas étrangers aux probables canicules sévères des prochaines décennies…

 

Finalement, si le temps n’est pas influencé par nos humeurs, il le sera de plus en plus par nos mauvaises habitudes. La météo de notre futur passe aussi par nous !

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 00:01 dans la rubrique "Météorologie".
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Mardi (17/01/06)
Cyclones tropicaux et réchauffement du climat
--> Chronique n° 193 (météorologie)

L’année 2005 a été riche en études et autres prises de position concernant l’impact éventuel du réchauffement global du climat sur les cyclones tropicaux. Alors que la saison cyclonique dans l’Atlantique Nord peut être (enfin !) considérée comme achevée (1), faisons le point des connaissances sur la question.

 

Disons le d’emblée, le lien entre réchauffement climatique actuel et cyclones tropicaux ne fait nullement l’unanimité. Certaines études suggèrent que ce réchauffement pourrait générer des cyclones tropicaux plus intenses voire plus fréquents mais de nombreux scientifiques sont sceptiques.

 

Qui plus est, ce scepticisme est encore plus grand concernant l’idée que le réchauffement aurait d’ores et déjà un impact sur les cyclones tropicaux de ces 10 dernières années, d’autant que les données manquaient de précision jusque dans les années 1970… et même parfois après !

 

Ainsi, Nanette Lomarda, de l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM), pense qu’il est trop tôt pour dire que la hausse de la fréquence et de l’intensité des cyclones tropicaux de ces 10 dernières années (dans l’Atlantique Nord uniquement et liée à des températures à la surface de la mer plus élevées) est attribuable au réchauffement global.

 

D’ailleurs, le spécialiste des cyclones tropicaux William Gray (du Colorado State University) estime, à propos de la saison 2005 exceptionnellement active dans l’Atlantique Nord, que le phénomène est naturel, faisant partie d’un cycle naturel durable entamé en 1995 et induisant une augmentation de la fréquence et de l’intensité des cyclones tropicaux dans le bassin Atlantique. Et, toujours selon lui, la preuve que l’augmentation des températures de l’air n’est pas responsable de cette évolution, est que seul le bassin Atlantique est concerné…

 

Max Mayfield, directeur du National Hurricane Center, basé à Miami (Floride, USA), parle aussi de phénomène naturel et précise que le nombre des cyclones tropicaux dans le Pacifique bordant l’Asie est en baisse ces dernières années. On notera par ailleurs que les cyclones tropicaux du bassin Atlantique représentent 12% du total des cyclones tropicaux survenant sur les océans du globe.

 

Pour Eric Blake, météorologiste au National Hurricane Center, ce que l’on observe actuellement est naturel et si le réchauffement global devait jouer un rôle, ce rôle est probablement secondaire voire tertiaire. De plus, la période « cycloniquement active » des années 1920 à 1970 ressemble fort à celle que nous connaissons depuis 1995. 

 

En fait, la plupart des scientifiques ne contestent pas l’idée d’un impact du réchauffement sur les cyclones tropicaux mais pensent qu’il est encore bien trop tôt pour le déceler… Ainsi, on parle généralement de 2050 ou même plus tard pour constater un lien incontestable entre le réchauffement et l’intensité (voire la fréquence) des cyclones tropicaux des océans du globe.

 

En théorie, un réchauffement de 1 °C de la surface océanique implique des vents cycloniques moyens maximaux en hausse d’environ 5%. Ce qui est indéniable, c’est que les eaux océaniques du globe se réchauffent… Par contre, cette évolution peut être liée au réchauffement de l’atmosphère et/ou à une évolution naturelle et cyclique des océans et/ou à un (ou des) facteur(s) encore inconnu(s) mais également naturel(s)…

 

La limite actuelle théorique concernant les vents moyens maximaux dans un cyclone tropical est d’environ 190 miles par heure (= près de 306 kilomètres par heure) mais, malgré l’impact possible du réchauffement, elle pourrait ne pas dépasser 200 miles par heure (= près de 322 kilomètres par heure).

 

Note : pour des informations complémentaires, on pourra aussi se reporter, notamment, aux chroniques126 (« Les cyclones tropicaux du futur » : http://pierresansleloup.joueb.com/news/128.shtml) et n° 173 (« Pas de cyclones tropicaux sans eaux chaudes… » : http://pierresansleloup.joueb.com/news/175.shtml).

 

(1) à ce sujet, on peut se reporter à la chronique166, mise à jour : http://pierresansleloup.joueb.com/news/168.shtml

 

(d’après le site américain LiveScience.com, Reuters USA, AP USA, Time Magazine, le quotidien UK The Independent)
Ecrit par PierreSansLeLoup, a 15:34 dans la rubrique "Météorologie".
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Mardi (30/08/05)
Pas de cyclones tropicaux sans eaux chaudes…
--> Chronique n° 173 (météorologie)

Les cyclones tropicaux naissent au-dessus des mers et océans. Mais pour qu’un cyclone tropical puisse se développer, il faut notamment que l’air soit chaud et humide. D’où l’importance de la température de la mer. Ainsi, il ne peut pas y avoir formation et croissance d’un cyclone tropical si la température à la surface de la mer n’est pas égale ou supérieure à 26,5 °C. La température de l’eau doit même atteindre ce niveau sur au moins 50 mètres de profondeur, en partant de la surface de la mer.

 

Ce seuil de 26,5 °C est impératif. Il est lié à l’instabilité de l’atmosphère aux latitudes tropicales et subtropicales. En effet, c’est seulement à partir de cette valeur qu’une convection (= déplacement vertical de l’air chaud) intense peut survenir. L’atmosphère devient instable, les nuages cumuliformes peuvent apparaître et se développer (« bourgeonner ») très facilement (cumulus et cumulonimbus). Au-dessous de 26,5 °C, l’atmosphère est trop stable : il y a peu ou pas d’activité orageuse.

 

Le réchauffement global du climat terrestre pourrait faire s’élever ce seuil jusqu’à 28 °C. De fait, même avec l’eau des mers et océans qui se réchauffe, l’étendue des zones sujettes aux cyclones tropicaux demeurerait alors à peu près la même qu’actuellement.

 

Pour tout savoir sur l’exceptionnelle saison cyclonique 2005 dans l’Atlantique Nord, se reporter à la chronique n° 166 (mise à jour aussi souvent que nécessaire) : http://pierresansleloup.joueb.com/news/168.shtml    

 

(d’après l’ Atlantic Oceanographic and Meteorological Laboratory [appartenant à la National Oceanic and Atmospheric Administration -NOAA])

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 15:25 dans la rubrique "Météorologie".
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Mardi (26/07/05)
Dépressions, tempêtes et cyclones tropicaux : vents moyens et rafales
--> Chronique n° 168 (météorologie)

Les termes « dépressions tropicales », « tempêtes tropicales » et « cyclones tropicaux » ainsi que les 5 catégories de « cyclones tropicaux » sont liés à la vitesse du « vent moyen » (1) à 10 mètres du sol (vitesse mesurée ou –le plus souvent- estimée).

 

Ce « vent moyen » est la moyenne de la vitesse du vent pendant un certain laps de temps… Les Américains (et notamment le National Hurricane Center) choisissent une minute tandis qu’une bonne partie du reste du monde préfère 10 minutes… Dans les faits, une moyenne sur une minute donne une vitesse du vent environ 12% plus élevée qu’une moyenne sur 10 minutes. La moyenne sur une minute concerne les phénomènes tropicaux « suivis » par le National Hurricane Center, c’est-à-dire ceux de l’Atlantique et du Pacifique Nord-Est.

 

Les rafales, quant à elles, correspondent à un pic de vitesse du vent qui dure de 3 à 5 secondes. Généralement, dans un cyclone tropical, les rafales peuvent dépasser d’environ 20 à 25% le vent moyen (sur une minute). Ces pourcentages peuvent même être supérieurs à partir du moment où le cyclone touche terre et ce, à cause des turbulences accrues.

 

(1) voir la chronique n° 166 : http://pierresansleloup.joueb.com/news/168.shtml.

 

(d’après l’ Atlantic Oceanographic and Meteorological Laboratory [appartenant à la National Oceanic and Atmospheric Administration -NOAA])

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 16:14 dans la rubrique "Météorologie".
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Mardi (19/07/05)
Coups de foudre
--> Chronique n° 167 (météorologie)

Chaque année, sur le territoire des Etats-Unis, on comptabilise une moyenne de 25 millions de coups de foudre (en ne prenant en compte que ceux allant des nuages au sol). Ces millions de coups de foudre émanent d’environ 100 000 orages annuels sur le sol américain (et on précisera au passage que les orages européens sont souvent bien modestes par rapport à ceux observés aux USA…). 

 

Si l’on considère maintenant la Terre dans son ensemble, on estime qu’il y a en moyenne plus de 100 coups de foudre par seconde ! Cela équivaut à plus de 8,5 millions de coups de foudre par jour sur la planète… Il n’y a pas de doute, de nombreux orages sévissent en permanence sur la planète bleue.

 

Chaque année, aux Etats-Unis, la foudre tue davantage de personnes (82 morts par an, en moyenne, entre 1959 et 2003) que les cyclones ou les tornades. On notera par ailleurs qu’environ 10% des personnes foudroyées sont tuées et qu’environ 70% de ces mêmes personnes foudroyées souffrent d’effets à long terme sérieux…

 

Pour des conseils anti-foudre, on peut se reporter à la chronique (n° 159) suivante : http://pierresansleloup.joueb.com/news/161.shtml.

 

(d’après National Geographic News, 24 juin 2005 et National Weather Service/NOAA)

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 15:59 dans la rubrique "Météorologie".
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Mardi (21/06/05)
Vive les perturbations atlantiques !
--> Chronique n° 163 (météorologie)

La perturbation atlantique est, en France, la perturbation classique : elle vient globalement de l’ouest et traverse tout ou partie du pays. Elle est constituée d’un « ciel de tête » (précédant le froid chaud de la perturbation) où le voile nuageux se fait de plus en plus dense, d’un « corps » pluvieux (situé entre le front chaud et le front froid) et d’un « ciel de traîne » (à l’arrière du front froid), royaume des éclaircies et des averses.

 

La perturbation atlantique amène un temps plus ou moins pluvieux, généralement doux en hiver, généralement frais en été. Au printemps, elle arrose la végétation qui recommence à pousser et débarrasse l’air des pollens qui déclenchent des allergies chez certains. En été, elle permet une pause dans la chaleur, apporte une eau bienvenue aux jardins, aux vergers, aux champs encore cultivés et à la nature en général. En automne, elle se conforme au calendrier et donne cet air de rentrée tout en permettant aux nappes phréatiques de se recharger, la végétation étant beaucoup moins consommatrice et l’évaporation plus faible. En hiver, elle amène le redoux et continue de remplir les nappes phréatiques.

 

La perturbation atlantique apporte un air doux et humide qui sent bon la pluie, qui sent bon l’océan, d’une certaine manière ! Certes, elle peut générer des inondations mais l’homme a une grande part de responsabilité dans les dégâts qu’elles occasionnent.

 

La pluie, source de vie… Chérissons les perturbations atlantiques et ne nous lamentons plus de les voir défiler…

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 16:12 dans la rubrique "Météorologie".
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Mardi (24/05/05)
Orages : conseils anti-foudre
--> Chronique n° 159 (météorologie)

Le 12 août 1963, au-dessus de l’Etat du Maryland (dans le nord-est des Etats-Unis), vole un Boeing. Il y a 86 passagers à bord. Soudain, la foudre frappe, perçant un réservoir de kérosène. L’avion explose.

 

« La foudre tombe et passe partout (…) même si certains lieux sont moins exposés que d’autres ».

 

Ainsi, il existe des lieux et objets à éviter quand l’orage est là, notamment : les arbres et buissons isolés ; les lisières de forêts ; les arbres en bordure de clairières et ceux en bordure de chemins forestiers ; en forêt, les arbres plus haut que la moyenne ; les entrées de grottes ; les zones marécageuses ; les fossés humides ; les bords de rivières ; les étangs et autres plans d’eau (autour de ceux-ci et sur l’eau) ; les puits ; les piscines ; les châteaux d’eau ; les crêtes ; les cabanes en pierre ou en bois dont la toiture est en tôle ; les clôtures en barbelé ; les lignes électriques ; les téléphones fixes ; les appareils électriques ; les douches ; les robinets ; les radiateurs ; les devants de portes et les violents courants d’air

 

Directement foudroyée, la tôle des véhicules (entièrement métalliques) peut se comporter comme une « cage de Faraday » (le courant s’écoule à l’extérieur du véhicule). Pourtant, vis-à-vis de la foudre, même ces véhicules ne sont pas un moyen de protection quasi-total : il y a déjà eu des cas de personnes traumatisées voire tuées. En tout cas, sous un orage, on veillera à rabattre l’antenne de la radio

 

Il existe une position recommandée quand on est dehors et qu’un orage survient : il faut « s’asseoir ou s’accroupir tête baissée, jambes jointes, bras collés contre le corps et mains sur la tête ». Cela peut vous sauver la vie en cas de coup de foudre proche de vous. Cette position est également conseillée sous une tente en montagne ou sur un plateau dénudé.

 

Enfin, il faut savoir qu’ « une prévision annonçant « de faibles risques d’orages sur les reliefs » ou « quelques coups de tonnerre en montagne » est déjà la probabilité d’un danger extrême pour le campeur ou le randonneur (risque d’orage sec localisé, mais très électrique). »

 

Précisons que cette chronique est basée sur des ouvrages d’Alex Hermant (voir ci-dessous), qui étudie et chasse les orages depuis 1982. Il est, en outre, le créateur et le directeur du musée de la Foudre, à Marcenat (dans le Cantal), depuis 1992.     

  

(d’après Traqueur d’orages, Alex Hermant, Nathan, 2000 ; 100 orages faciles à prévoir, Alex Hermant, Nathan, 1996.)

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 16:01 dans la rubrique "Météorologie".
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Mardi (28/09/04)
Les vies multiples des cyclones tropicaux (2ème partie)
--> Chronique n° 125 (météorologie)

Pour un futur cyclone tropical, tout commence souvent dans l’Atlantique Est, au large de l’Afrique de l’Ouest, notamment du côté des Iles du Cap-Vert, situées au large du Sénégal. C’est en effet généralement dans cette région maritime que naissent les zones de temps perturbé qui évolueront éventuellement en dépressions tropicales, tempêtes tropicales voire cyclones tropicaux.

 

Ces zones de temps perturbé se dirigent alors le plus souvent vers l’ouest, direction l’arc des Antilles. Une fois devenues tempêtes tropicales ou cyclones tropicaux, il leur arrive de longer plus ou moins la côte Est américaine ou même de prendre une direction nord-est sans cette « étape américaine » tant redoutée par les habitants du sud-est, de l’est voire du nord-est des Etats-Unis.

 

Dans un cas comme dans l’autre, tempêtes tropicales et cyclones tropicaux sont alors parfois repris par l’habituel courant perturbé d’ouest, qui parcourt les latitudes tempérées de l’océan Atlantique d’ouest en est, c’est-à-dire du large de l’Amérique du Nord vers l’Europe de l’Ouest.

 

Evidemment, arrivés aux latitudes moyennes, les tempêtes tropicales et cyclones tropicaux ne trouvent plus l’eau chaude dont ils ont besoin pour se régénérer. Ils se transforment alors en perturbations extra-tropicales, parfois susceptibles de générer une tempête sur nos côtes…
Ecrit par PierreSansLeLoup, a 15:12 dans la rubrique "Météorologie".
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Mardi (21/09/04)
Les vies multiples des cyclones tropicaux (1ère partie)
--> Chronique n° 124 (météorologie)

Les cyclones tropicaux et les tempêtes tropicales (aux vents moins violents) ont plusieurs « vies »… grâce à l’homme et à la nature. Voyons cette fois-ci la part de l’homme

Les médias parlent, en ce mois de septembre 2004, d’Ivan, de Jeanne et de Karl et pourtant, Ivan, Jeanne et Karl ont déjà sévi dans ce même océan Atlantique Nord  il y a… 6 ans, en 1998 ! Bien évidemment, la durée de ces phénomènes météorologiques n’excède guère une ou deux semaines et la raison du « retour » de ces prénoms est liée au choix des météorologistes…

 

Ainsi, la zone Atlantique et la zone Pacifique Est, sujettes aux cyclones, possèdent chacune leurs 6 propres listes, pré-établies, de prénoms masculins et féminins (en alternance) servant à baptiser les tempêtes tropicales et les cyclones tropicaux (les dépressions tropicales, moins venteuses, reçoivent juste un numéro). Une liste étant utilisée chaque année, lors de la saison cyclonique, les 6 listes permettent de « tenir » 6 ans. Par conséquent, l’année 2004 est celle où l’on réutilise la liste des prénoms déjà utilisés en 1998…

 

Toutefois, pour éviter que le prénom d’un cyclone très meurtrier ou occasionnant beaucoup de dégâts ne soit réutilisé 6 ans plus tard, au risque de raviver de funestes souvenirs, il peut être retiré de la liste (à la demande d’un pays concerné) pendant au moins 10 ans et remplacé par un autre prénom commençant par la même lettre. Ivan et Jeanne ne reviendront donc très probablement pas hanter les Caraïbes et l’Amérique en 2010… (@ suivre…)

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 15:02 dans la rubrique "Météorologie".
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