Le moineau domestique (Passer domesticus) peut être considéré comme un indicateur de la qualité de l’environnement. Il s’avère que cette espèce, appartenant au vaste ordre des passereaux (ou passériformes), voit ses effectifs décroître de manière plus ou moins inquiétante selon les pays.
En France, la diminution de la population de moineaux est d’environ 16%, entre 1989 et 2001. En Grande-Bretagne, la situation est beaucoup plus alarmante, l’espèce subissant une chute de 62% de ses effectifs entre 1970 et 1999. A Hambourg (au nord de l’Allemagne), on note une baisse de 50% en 30 ans. A Prague (République tchèque), la chute est de 60% en 20 ans.
Les raisons de cette évolution ne sont pas bien définies. On évoque la baisse des sites de nidification à cause de la construction d’immeubles modernes ou encore une diminution du nombre d’insectes qui serait liée aux antidétonants ajoutés à l’essence sans plomb…
Cet oiseau commun en déclin est un signal supplémentaire d’alerte pour ceux qui en chercheraient encore…
(d’après la dépêche de l’Agence France Presse [AFP] : Le moineau, un oiseau encore commun mais en déclin – 5 novembre 2004)
Commentaires :
Re: Déclin du moineau domestique
Le n°77 (octobre/décembre 2004) de L’Oiseau magazine (« revue nature de la Ligue pour la Protection des Oiseaux » –LPO) évoque aussi, pour l’ensemble de l’Europe, une augmentation de la prédation par les chats, les maladies, les effets des polluants chimiques et précise, qu’en France, le CNRS privilégie, pour l’instant, les épizooties (= épidémies concernant les animaux).
Le n°1 (janvier-février 2005) d’Horizons Nature (« Le magazine des passionnés de Nature ») parle également de la densité du trafic routier (les moineaux domestiques supportent mal le dioxyde de carbone) et de l’utilisation massive du super sans plomb (tout aussi mal supporté, contenant plus d’alcool, d’éther et de benzène). Cette même revue fait remarquer que la diminution du nombre d’insectes est due à certains produits dont les MTBE, utilisés dans les années 1990 dans l’essence sans plomb (antidétonants).
Re: Re: Déclin du moineau domestique
Centre Ornithologique
d’Ile de France
Bonjour,
Depuis très longtemps sensible
aux difficultés croissantes vécues aujourd'hui par les oiseaux, je m'efforce de
soutenir leurs populations tant à la campagne qu'à Paris. Dans la ville, j'ai,
avec des voisins et de façon non concertée, contribué à repeupler le quartier
en oiseaux depuis deux ans (principalement des moineaux, mais aussi des merles
et quelques autres). Le changement est spectaculaire depuis qu'ils trouvent à
manger, à boire, à se baigner et à se reposer dans la verdure en plusieurs
endroits protégés de la circulation.
Malheureusement, je viens
de constater que cette embellie est compromise par l'arrivée de prédateurs
totalement incongrus en ville: des faucons
crécerelle, là où ils ne peuvent
que nuire, là on ne peut que les considérer comme des pestes. En effet, nous ne
protégeons pas les oiseaux pour les voir mettre à mort!
Donc, je m'apprêtais à
contacter une association d’ornithologie pour discuter de ce nouveau problème
quand, au hasard d'un détour par Internet pour jeter un oeil aux infos sur ce faucon,
j'ai découvert que votre groupe se félicite de la multiplication des sites de
nidification des petits faucons, voire de plus gros, cela à Paris. J'ai
même découvert que des nichoirs spéciaux avaient été installés !
Et je vois par ailleurs
que vous êtes aussi de ceux qui se préoccupent de la raréfaction des moineaux... Alors, là, il y a un gros gros problème!
Un problème écologique élémentaire, même. Les passereaux qui ont déjà beaucoup
de mal à nicher, à se nourrir et à échapper aux automobiles (lourd tribut), aux
pollutions, aux corneilles et aux pies, n'avaient pas besoin qu'on introduise
/ou qu’on encourage l’arrivée de bourreaux surdoués dans leur espace déjà
considérablement appauvri. C'est une aberration.
Est-il besoin de
souligner que la ville est très différente du biotope des petits faucons?
Il leur y est plutôt difficile d'y capturer les petits rongeurs, comme ils le
font à la campagne. Ceux-ci restent tapis dans les maisons et les caves, bien à
l'abri. Quant aux gros insectes et aux batraciens... Aussi, vous ne pouvez
ignorer au détriment de quelle population ils prospèrent en ville. Faute de rongeurs
et d'insectes, les faucons déracinés chassent les passereaux, à peu
près exclusivement; et tout particulièrement les moineaux qu'il leur est très
aisé de capturer - beaucoup trop facile entre les murailles nues des immeubles.
Les feuillages où ils pourraient se dissimuler y étant plutôt rares!
Samedi dernier, alors que
je n'étais présent chez moi qu'une fraction de la journée et n'ai pas vraiment
passé ma vie devant la fenêtre, j'ai été témoin de la capture d'un jeune moineau
par un crécerelle, à 2 mètres, sans que mon intervention
dissuade le faucon de poursuivre son attaque. Ce printemps, j'avais déjà
entr'aperçu cet oiseau dans le ciel du quartier et avais espéré qu'il ne
faisait que passer. Cette fois, j'ai craint qu'il n'y ait pris ses habitudes et
suis devenu plus attentif. Et, en effet, j'ai vu un deuxième moineau
– un adulte – se faire prendre, seulement deux à trois heures plus tard. Le
lendemain, dimanche, seulement en l'espace de trois heures passées à travailler
près des fenêtres ouvertes, ce sont deux autres moineaux que j'ai vu exécuter.
Des faucons
se sont donc installés dans le quartier pour profiter de l'aubaine représentée
par cette population de moineaux que des hommes ont aidé à se
réinstaller. Nous en sommes à regretter ce que nous avons fait puisque ces
malheureux oiseaux sont maintenant réduits à l'état de stock de nourriture pour
ces nouveaux prédateurs.
Quatre moineaux en deux jours, cela dans un petit
passage, un espace de seulement 3000 m2.! Avec toutes les prises que j'ai manquées,
combien cela fait-il en réalité ? Quelle moyenne pour toute la ville? Merci de
faire l’estimation en fonction de vos données sur la surpopulation de faucons qui, elle, n’a pas de prédateurs capable
de la modérer.
J'avais déjà vu l'un de
ces petits faucons à l'oeuvre dans le quinzième
arrondissement où j'habitais auparavant. Là encore, la victime était l'un des
rares moineaux du coin. Plusieurs années plus tard, le
phénomène s'est manifestement aggravé. Au rythme effréné du massacre, il n’y a
rien de surprenant à ce que les moineaux soient en fort déclin. La population de
notre quartier n'excédait pas quarante oiseaux au début des naissances. Et les moineaux ne sont pas les seuls à être menacés...
Un couple de pouillots a passé l'été chez nous pendant deux
ans. Il est revenu au début du printemps mais a disparu. Bouffé sans doute. De
même ces mésanges charbonnières que je ne vois plus. Les martinets
également beaucoup moins nombreux et moins présents dans l'espace proche. Vraiment,
il est stupéfiant que vous n’évoquiez pas les faucons
comme cause de la « mystérieuse » raréfaction des moineaux en ville et que vous fassiez des
déclarations sur le « grand intérêt que présentent les faucons
crécerelle » dans la ville.
N’y a-t-il aucune prise
de conscience qu'une très grosse bêtise a été commise et qu'il ne serait pas
bête de commencer à réparer, et vite?
Chez nous, si rien n'est
fait pour stopper la dégradation, il ne restera plus que les pigeons
à la fin de l'été. Comme auparavant.
Lundi, alerté par une
alarme générale chez les oiseaux, j'ai revu un crécerelle mais, bien heureusement, il était pris
en chasse par les martinets – ce que ne savent pas faire nos moineaux urbains manifestement tétanisés par
l'irruption des intrus.
Mardi. Occupé à jardiner
depuis moins d'une demi-heure, j'assiste à une nouvelle capture. Cinq moineaux
en quelques heures de présence à proximité des fenêtres, cela sur quatre jours,
c'est énorme! La fréquence des prises semble indiquer qu'il y a des petits à
nourrir. Ce qui est encore plus inquiétant. A ce rythme, nous pourrons très
bientôt faire le deuil de notre population reconstituée de moineaux, de merles et autres.
Il y a grande urgence à
prendre des mesures pour sauver les passereaux, telles que la suppression des nichoirs
pour ces prédateurs délocalisés et, justement, une énergique opération de
relocalisation dans les campagnes où ils pourront à loisir boulotter les
campagnoles et les insectes en surnombre.
Salutations d’un écologiste
Re: Re: Re: Déclin du moineau domestique
Montreuil,
le 16 juin 2006
Cher Monsieur,
Nous vous remercions de votre lettre et du soin que vous
prenez pour protéger les oiseaux et favoriser leur maintien à Paris. Vous
appelez notre attention sur un point qui nécessite sans doute quelques
explications.
On ne peut pas, en effet, protéger une espèce sans protéger
toutes les autres et le milieu qui les abrite. Une espèce-proie fait vivre un
prédateur qui en limite le nombre mais en maintien le bon état sanitaire. La
prédation est un phénomène indispensable à la bonne santé des
« populations-proies » [il n’est qu’à voir les ravages de l’absence
de prédation sur le pigeon de ville, autrefois biset…], et un prédateur naturel
n’a jamais conduit à la disparition de ses proies. Les campagnes d’éradication
des prédateurs, liées à l’ignorance des mécanismes élémentaires de la biologie
des populations, ont toujours, elles, été suivies de catastrophes pour les
espèces qu’on prétendait protéger !
Si vous souhaitez en savoir plus sur ces sujets, nous nous
permettons de vous conseiller la lecture des ouvrages suivants :
BARBAULT R., Ecologie des peuplements : structure,
dynamique, Evolution , 288 p.,
Masson, 1992.
BARBAULT R., Ecologie générale, structure et fonctionnement
de la biosphère, Masson, 1995.
Pour ce qui est des populations de moineau à Paris, rien ne
prouve qu’elles soient spécialement en déclin. Le Corif et la LPO ont lancé une
opération sur 5 ans pour en mesurer l’évolution et aucun résultat fiable n’est
à ce jour disponible avant la fin de l’enquête. En tout cas il y en a encore
beaucoup plus que dans d’autres villes ! En revanche, là où il est en déclin
(Londres, Amsterdam, Hambourg…), les causes supposées sont
nombreuses : pollution, aménagement
des immeubles, pratiques agricoles autour des villes, etc. Son prédateur le
plus dangereux – car non naturel – est le chat (30% de la mortalité du moineau
dans les villages anglais).
Le faucon crécerelle n’est pas apparu récemment à
Paris : comme beaucoup d’oiseaux pouvant nicher en falaise, il s’est
adapté depuis longtemps aux bâtiments. Il existait à Paris déjà au XVIIIème
siècle, du temps de Buffon, et les relevés du Corif depuis 1988 ne notent pas
une augmentation du nombre de couples (une trentaine sont connus). Le nombre de sites utilisables en ville étant
très important, les nichoirs ne seraient d’aucune utilité pour augmenter sa
densité. [Si ce sont eux à qui vous pensez, les deux nichoirs installés à la BNF
l’ont été dans l’espoir qu’un couple de Faucon pèlerin vienne s’y installer.
S’ils n’avaient pas été là, le couple de crécerelles qui en occupe un aurait
niché sans doute juste à côté…Si vous parlez du nichoir de Nanterre, il a été
posé pour éviter une nidification hasardeuse un balcon d’immeuble. ] D’autre
part, le régime alimentaire de crécerelle reste majoritairement constitué de
petits rongeurs qu’il va chercher en banlieue, même si l’envol des jeunes moineaux lui procure un surcroît de proies à
plumes dans Paris en ce moment. Pour
conclure sur le crécerelle, il n’y a aucun risque que le faucon crécerelle
parisien mette en danger la population de moineaux !
Nous espérons que vous comprendrez donc qu’un écologiste
conséquent ne peut qu’être à la fois pour la protection des moineaux et celle
des faucons crécerelles : dans les deux cas il s’agit de défendre la
biodiversité et ses représentants urbains !
Une dernière chose : un des réels dangers qui pèse sur
les populations animales est en quelque sorte lié à une
« domestication », parfois involontaire ; certains animaux, nourris
par l’homme, perdent une partie de leur instinct, et cela ne leur est jamais
favorable ; c’est pourquoi nous vous rappelons les conseils délivrés par
toutes les associations naturalistes : ne nourrissez jamais les oiseaux en dehors de la période hivernale
(privilégiez la présence d’insectes, de sites de nidification, la tranquillité,
etc.).
Nous espérons avoir répondu à toute vos interrogations et
vous prions de croire, Monsieur, en nos salutations naturalistes.
Pour
le CORIF
Philippe
PERSUY
Président
Re: Re: Re: Re: Déclin du moineau domestique
Re: Re: Re: Re: Re: Déclin du moineau domestique
Le 23 juin 2006
à
l'attention de
Philippe
Persuy
Bonjour,
Merci
pour le cours magistral explicatif. Cela m'a
rajeuni car j’ai appris tout cela il y a très longtemps. En effet, j'ai
fréquenté le Muséum il y a quarante ans avant de participer à l'essor du
mouvement écologiste, d'ailleurs jusqu'à aujourd'hui car il y a encore
énormément à faire - nous n’en sommes, malheureusement, qu’aux balbutiements
(a).
Me
classant d'emblée chez les béotiens, vous avez négligé quelques éléments de ma
lettre qui méritaient un peu plus d'attention. Je voudrais donc, à nouveau,
souligner un point qui n'est pas sans importance: la ville industrielle n'est
pas la campagne. J'ajoute que la ville actuelle est assez différente de la
ville où se promenait Buffon. Hélas! D'autant que, dans cette dernière, la
campagne n'était jamais très loin et que vos chers faucons pouvaient, en effet,
aller faire leurs courses « en banlieue ». Si votre
démonstration et vos conseils sont valables pour un écosystème à peu près en
bonne santé, comme certaines campagnes – certaines seulement -, ils ne le sont
pas pour la ville du béton et de l'automobile qui, vous en conviendrez, est
l'environnement le plus artificiel, donc le plus hostile à nos compagnons les
passereaux. Minérale, la ville modelée par les industries les plus dures est
assez éloignée d'un écosystème à un niveau de climax! Voilà pourquoi les dynamiques (b) que vous
décrivez n'y ont guère cours: il ne s'agit pas du tout de la même économie.
Tout à votre démonstration,
vous négligez donc les conditions particulièrement difficiles de la ville pour
les oiseaux. Vous oubliez aussi les facteurs de prédation qui sont très
importants en ville et que j'avais évoqués; ainsi l'automobile (il suffit de
circuler à vélo pour en constater les ravages). Par contre, votre mise en cause
des chats n'est valable que pour les campagnes où ils peuvent se promener
librement. Avouez qu'en ville on voit peu de chats chasser autre chose que des
boîtes et des croquettes! D'ailleurs, vous parlez vous-même de « villages »
où les chats se montrent trop efficaces (c), et de « villages anglais »
de surcroît. Vous négligez encore la facilité de la chasse pour les faucons en
ville, du fait, pour leurs victimes, de l’impossibilité de se déplacer sous le
couvert d’arbres, ou d'y trouver refuge. Et, puisque vous me parlez des petits
rongeurs que les petits faucons iraient chercher à 20 ou 30 kilomètres du
centre, sans même emprunter le RER, vous n'avez tenu aucun compte de mes
observations sur le terrain.
L’application des mêmes
recettes à tous les environnements n’est pas pertinente. Dans l'environnement
urbain écologiquement très pauvre, tout est différent. C'est pourquoi
l'introduction – ou l'encouragement – d'un prédateur habile y a des
conséquences néfastes. Votre « prédateur naturel » n'y est
plus si « naturel ». Il devient un facteur de prédation
excédentaire (comme avec les chats). Rien à voir avec le « maintien
du bon état sanitaire » de toute façon assuré par la difficulté et la
dangerosité des conditions de vie (c). Dans cet environnement spécifique, c'est
l'aide à la colonisation par le prédateur, voire la non-intervention devant sa
multiplication, qui relèvent des interventions volontaristes nuisibles
auxquelles vous faites référence.
Salutations
écologistes distinguées
(a)
Sur Internet, sous mon nom, vous trouverez quelques-unes de mes contributions.
(b) De grâce, pas de « mécanismes élémentaires
» dans ce contexte. L'écologie et la doctrine mécaniste, et ses
applications, ne font pas bon ménage! C'est justement la transposition du
mécanisme à l'économie de la nature qui est une cause première de la crise
planétaire.
(c)
Comme les faucons en ville, somme toute…
(d) Voilà bien une vision utilitariste et
gestionnaire d'où toute empathie est évidemment absente. Et qui va bien avec
les expressions « espèce-proie », « populations-proies » et
« proies
à plumes »
pour parler des moineaux (début et page 2, fin du 1er paragraphe).
Mais pourquoi ceux qui pensent ainsi ne s'exposent-ils pas eux-mêmes à une
sélection sanitaire? Que diriez-vous
d'un « prédateur
naturel »
lâché dans vos bureaux pour améliorer « l'état sanitaire » de leur
population?
Re: Re: Re: Re: Re: Re: Déclin du moineau domestique
Après la lettre du 23 juin, les amis des faucons m'ont adressé 2 autres courriers plus curieux et plus discourtois encore, et toujours verrouillés sur la certitude que leurs protégés ne sont pour rien dans les malheurs des passereaux en ville, car "ils vont chasser les petits rongeurs à la campagne". Que ces campagnes giboyeuses soient un peu trop éloignées des sites de nidification des faucons urbains ne les fait pas douter un seul instant. Fi des observations, seule leurs connaissances livresques ont une valeur.
Cependant, qui na pas observé le manège des faucons en ville peut se reporter aux informations figurant sur le site L'Oiseau libre et à celles déjà collectées dans le cadre du programme de recherche Ecorurb (écologie du rural vers l'urbain). Décidément, les protecteurs des faucons semblent être les derniers à ignorer leur changement de comportement en milieu urbain. S'ils sont si présents en ville, c'est bien pour chasser les passereaux et parce que cette chasse leur est très facile. En effet, entre les murailles des immeubles, les passereaux ne trouvent presque pas de refuges pour échapper aux attaques obstinées de ces acrobates du vol rapide. Résultat : une hécatombe de moineaux et autres passereaux des campagnes venus tenter leur chance sous nos fenêtres.
Il est donc essentiel de réaliser des refuges où les petits oiseaux peuvent se protéger des attaques, surtout là où on leur donne à manger et à boire, car ces endroits sont vite repérés par les prédateurs (faucons mais aussi corneilles) qui en font leur terrain de chasse facile.
ACG
Déclin du moineau domestique
On a évoqué tour à tour la disparition des chevaux dans les campagnes et pourtant de nos jours on en vois de plus en plus avec le développement du cheval loisir.
La réduction des sites de nichage, sont ils vraiment si réduits?
L'utilisation de produits, et pourtant d'autres espèces de petits oiseaux ne sont pas en vois de raréfaction.
Je ne sais pas mais je vois les effecifs d'autres espèces communes régresser comme ceux de tourterelles turques.
Parcontre les ramiers,les freux,les pies et autres col-verts semblent se développer.
Je voix infiniment plus de pinsons que de moineaux.
Quelle en est la raison?
Une maladie?
Je ne sais.
Jean Luc