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Samedi (16/04/11)
Actu : céréales et éthanol, asthme et fermes, allergie et réchauffement
--> Chronique n° 339

* PRES DE 30 % de la production de céréales aux Etats-Unis en 2010 a servi à produire de l’éthanol (carburant pour les voitures).

Source : d’après une interview de Lester Brown, fondateur du Earth Policy Institute en 2001 (New Scientist, 5 février 2011).

[New Scientist est un hebdomadaire britannique. La mention « d’après une interview » est liée au fait que le pourcentage n’est pas donné dans l’interview : il s’agit d’un calcul à partir des chiffres cités.]

 

* LES POUSSIERES DE 933 CHAMBRES D’ENFANTS ont fait l’objet d’une investigation scientifique.

On savait déjà que les enfants vivant dans des fermes sont moins sujets à l’asthme et à certaines autres réactions allergiques que les enfants des villes.

Maintenant on pense que c’est peut-être lié à la découverte que les enfants habitant dans des fermes vivent dans des lieux plus riches en microbes (bactéries et champignons).

Source : Nature, 3 mars 2011.

[Nature est un hebdomadaire britannique à comité de lecture.]

 

* 2 A 4 SEMAINES supplémentaires pour la saison pollinique liée à l’ambroisie, dans le nord des Etats-Unis et au Canada, en raison du réchauffement climatique et ce, par rapport à il y a 15 ans.

Les grains de pollen de cette plante génèrent une allergie chez certains individus.

[Originaire d’Amérique du Nord, l’ambroisie prospère également dans certains départements français.]

Sources : Science News, 26 février 2011 ; Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America (PNAS), 8 mars 2011.

[Science News est un bimensuel américain, PNAS est un hebdomadaire américain à comité de lecture. La dernière phrase du texte, entre crochets, n’est pas liée aux sources citées mais ajoutée à titre informatif.]
Ecrit par PierreSansLeLoup, a 23:57 dans la rubrique "Actu".
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Lundi (07/09/09)
Une conséquence inattendue du réchauffement des océans
--> Chronique n° 324 (actualité)
Jusqu’à présent, il était communément admis que le réchauffement des océans de la planète ne pouvait pas avoir d’impact significatif à long terme sur l’inclinaison de l’axe de rotation de la Terre. Maintenant, trois chercheurs affirment le contraire.

 

En effet, selon eux, si la teneur en dioxyde de carbone (= gaz carbonique [CO²]) dans l’atmosphère devait doubler d’ici 2100, l’expansion thermique des océans se réchauffant modifierait l’axe de rotation de notre planète d’environ 1,5 centimètre par an.

 

Cela peut paraître bien peu mais ce n’est pas négligeable si l’on compare aux variations de l’axe à moyen ou long terme liées à d’autres causes.

 

Précisons que l’expansion thermique des océans devenant plus chauds est basée sur le fait physique que plus l’eau est chaude, plus elle se dilate (= prend de la place). Cela conduit et conduira à une réorganisation de la répartition des masses d’eau au sein des bassins océaniques d’où l’impact significatif annoncé…

 

Quelques précisions :

* Les chercheurs sont Felix W. Landerer, Johann H. Jungclaus et Jochem Marotzke.

* Tous trois travaillent au Max Planck Institute for Meteorology (Hambourg, Allemagne), le premier travaillant également à l’International Max Planck Research School on Earth System Modelling (également à Hambourg).

* Leur article, reçu le 19 juin 2009, a été publié le 4 septembre 2009 dans la revue Geophysical Research Letters sous le titre : « Long-term polar motion excited by ocean thermal expansion ».

* Cette chronique est basée sur le numéro 2722 du 22 août 2009 (page 5) de l’hebdomadaire britannique New Scientist et sur http://www.agu.org/pubs/crossref/2009/2009GL039692.shtml (contenu en anglais lié à la revue Geophysical Research Letters).
Ecrit par PierreSansLeLoup, a 16:44 dans la rubrique "Actu".
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Dimanche (31/05/09)
Le tracé de la frontière italo-suisse va être modifié
--> Chronique n° 323 (actualité)

C’est l’Italie qui a demandé à la Suisse une modification de la frontière entre les deux pays et ce, dans trois secteurs des Alpes dominés chacun par un célèbre sommet situé sur la frontière : Cervin (= Matterhorn), mont Rose (= monte Rosa) et Piz Bernina.

 

La raison invoquée est la fonte partielle des glaciers (liée au réchauffement climatique), sachant que la ligne de faîte (= crête et donc ligne de partage des eaux) de ces glaciers sert parfois à délimiter la frontière entre les deux pays…

 

Ainsi, suite à la demande de l’Institut de géographie militaire de Florence (en Italie), l’agence fédérale de topographie Swisstopo a mis en place une commission d’experts suisses et italiens chargés de revoir le tracé de la frontière dans les zones litigieuses.

 

A l’issue de leurs travaux, un arrêté fédéral suisse officialisera la nouvelle frontière qui, en fait, ne subira que d’infimes modifications.

 

[D’après : 

- La Tribune de Genève, 26 mars 2009 (merci à Thierry L.) et 15 mai 2009

- Le Temps, 2 avril 2009

- New Scientist, 28 mars 2009]

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 17:45 dans la rubrique "Actu".
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Mardi (31/03/09)
Gamburtsev, une chaîne de montagnes sous les glaces de l’Antarctique
--> Chronique n° 322 (actualité)

Fin février 2009 fut confirmée l’existence, à plus de 4 kilomètres sous le centre de la vaste calotte glaciaire de l’Antarctique oriental (totalisant plus de 10 millions de kilomètres carrés), d’une chaîne de montagnes à la taille comparable à celle des Alpes en Europe : au moins 800 kilomètres de long et jusqu’à 400 kilomètres de large (plus de 200 000 kilomètres carrés, en sachant que la France correspond à 544 000 kilomètres carrés).

 

Nommée Gamburtsev, en hommage à un sismologue soviétique (Grigoriy A. Gamburtsev), cette chaîne fut repérée en 1957 (dans le cadre de l’Année Géophysique Internationale 1957-1958) par une équipe de sismologues russes puis cartographiée très sommairement dans les années 1970.

 

La nouvelle étude cartographique –20 fois plus détaillée que la précédente- concernait 7 pays (Allemagne, Australie, Canada, Chine, Etats-Unis, Grande-Bretagne et Japon) et s’est déroulée sur le continent glacé de l’hémisphère sud en décembre 2008 et janvier 2009 dans le cadre de la 4ème Année Polaire Internationale (celle-ci a commencé en mars 2007 et s’achève en ce mois de mars 2009).

 

Les données émanant de deux avions équipés notamment d’un radar et des instruments sur le terrain ont permis d’en savoir beaucoup plus sur cette chaîne.

 

Ainsi, ces montagnes sous-glaciaires de l’Est Antarctique ressemblent aux Alpes : le relief est très prononcé, avec des vallées profondes parfois situées jusqu’à 1 000 mètres sous le niveau de la mer et des montagnes escarpées dont certaines atteignent 3 000 mètres au-dessus du niveau de la mer.

 

La présence de ces sommets et vallées laisse à penser que la calotte glaciaire a pu se former rapidement. Calotte dont l’apparition serait liée à la présence de ces montagnes.

 

L’étude des montagnes Gamburtsev continue alors que le mystère de la présence de telles hautes montagnes dans cette partie de l’Antarctique demeure…

 

[D’après : 

- International Polar Year : site Internet (www.ipy.org)

- British Antarctic Survey : site Internet (www.antarctica.ac.uk)

- New Scientist, 25 février 2009

- The Guardian, 24 février 2009 : site Internet

- The Independent, 23 mai 2007]

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 23:43 dans la rubrique "Actu".
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Dimanche (25/01/09)
Tempêtes exceptionnelles en France : 1999, 2009…
--> Chronique n° 321 (actualité) (version 1.1 du 27.01.09)

Ce samedi 24 janvier 2009, une tempête exceptionnelle a touché le sud-ouest de la France, certaines rafales ayant dépassé 170 kilomètres par heure, pour la première fois, en certains endroits, depuis que les relevés météorologiques existent.

 

En plaine, les rafales ont atteint :

161 km/h à Bordeaux-Mérignac (Gironde) [144 km/h lors de l’exceptionnelle tempête de 1999],

172 km/h à Lège-Cap Ferret (Gironde) [173 km/h en 1999] et à Biscarrosse (Landes) [166 km/h en 1999],

184 km/h à Perpignan-Rivesaltes (Pyrénées-Orientales) [140 km/h en 1999],
191 km/h au
Cap Béar - Port-Vendres (Pyrénées-Orientales).

 

Cette très violente tempête hivernale peut légitimement être comparée à la tempête exceptionnelle qui avait principalement concerné l’ouest et le sud de la France il y a un peu plus de 9 ans, le lundi 27 décembre 1999 et la nuit du 27 au 28 décembre.

 

A noter qu’une autre tempête exceptionnelle avait traversé le nord de la France le dimanche 26 décembre de la même année. Par ailleurs, les 15 et 16 octobre 1987, une très violente tempête avait notamment touché la Bretagne.

 

Précisons enfin que cette exceptionnelle tempête de janvier 2009 est peut-être liée au réchauffement global du climat de la Terre mais qu’il n’est pas possible d’en être certain… C’est la répétition ou non de ce type d’événements durant les années et les décennies à venir qui permettra de porter un jugement quant à une éventuelle relation entre ces tempêtes exceptionnelles et le réchauffement en cours de la planète.
Ecrit par PierreSansLeLoup, a 00:58 dans la rubrique "Actu".
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Dimanche (07/12/08)
Des insectes nourris par hélicoptère…
--> Chronique n° 320 (actualité)

Dans le nord-est de la Suède, une espèce de scarabée (Chalcophora mariana) que l’on croyait disparue du pays, va bénéficier de l’aide d’hélicoptères !

 

En effet, ceux-ci vont permettre le transport d’une cinquantaine de troncs d’arbres brûlés !

 

En quoi les pins qui vont être acheminés sur place peuvent-ils être bénéfiques à ces insectes que l’on a de nouveau observés durant l’été 2007 dans cette région suédoise ?

 

Eh bien, c’est leur nourriture favorite que l’on va transporter par voie aérienne ! En effet, ces scarabées vivent dans les sous-bois composés de troncs d’arbres morts, surtout s’ils ont été victimes d’un incendie…

 

Des incendies mieux contrôlés avaient fait penser, à tort, que l’espèce ne peuplait plus le pays.

 

Le coût total de l’opération devrait être légèrement inférieur à 10 000 euros.

 

La Suède veut réduire de 30%, d’ici 2015, le nombre d’espèces en voie de disparition.

 

[D’après AFP, 27 novembre 2008]

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 22:15 dans la rubrique "Actu".
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Mercredi (27/08/08)
Géorgie, Ossétie du Sud et Abkhazie : quelques éléments de comparaison
--> Chronique n° 317 (actualité) [version 2.0 du 31.08.08]

Mardi 26 août 2008, la Fédération de Russie a reconnu l’indépendance de deux territoires séparatistes de Géorgie : l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud. Voici quelques éléments de comparaison pour mieux cerner la réalité… géographique.

 

Ancienne république de l’ex-URSS, la Géorgie est devenue indépendante en 1991. C'est un Etat du Caucase, montagneux au nord et au sud, entouré -dans le sens des aiguilles d’une montre et en partant du nord- par la Fédération de Russie (dont la république d’Ossétie du Nord [officiellement : république d’Ossétie-Alanie] et la république de Tchétchénie [officiellement : république de Tchétchénie-Itchkérie]), l’Azerbaïdjan, l’Arménie (au sud), la Turquie (également au sud) et la mer Noire (à l’ouest).

 

La superficie de la Géorgie (incluant l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud) est légèrement inférieure à celle que l’on obtient si l’on additionne la superficie des deux régions françaises que sont Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon.

  

L’Abkhazie est une république autonome séparatiste de Géorgie située au bord de la mer Noire, dans le nord-ouest de l’Etat géorgien, au sud de la frontière russe. Sa superficie est un peu supérieure à deux fois celle du département français des Pyrénées-Orientales.

 

L’Ossétie du Sud est une ancienne région autonome (jusqu'en 1990) séparatiste de Géorgie située dans le nord de l’Etat géorgien et jouxtant l’Ossétie du Nord, qui est une république de la Fédération de Russie. Sa superficie est légèrement inférieure à celle du département français des Pyrénées-Orientales.

 

L’Abkhazie et l’Ossétie du Sud représentent 18% du territoire géorgien. Pour la France, 18% du territoire équivaut presque à l’addition de la superficie de l’Aquitaine, de Midi-Pyrénées et du Limousin ou encore à un peu plus de trois fois la superficie cumulée de l’Alsace et de la Lorraine

 

La Géorgie (incluant les deux territoires séparatistes) est deux fois moins peuplée que l’Île-de-France.

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 02:24 dans la rubrique "Actu".
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Jeudi (24/07/08)
La 4e planète naine du système solaire
--> Chronique n° 316 (actualité)

Le club des planètes naines du système solaire (et par la même occasion des plutoïdes) s’agrandit !

 

Le 19 juillet 2008, l’Union Astronomique Internationale a donné un nom définitif au corps céleste 2005 FY9 qui s’appelle désormais Makemake (le terme est un emprunt à la mythologie polynésienne et plus précisément à celle de l’île de Pâques [dans le Pacifique sud] : il s’agit du créateur de l’humanité et du dieu de la fertilité).

 

Située au-delà de l’orbite de la planète Neptune (la planète la plus éloignée du Soleil) et dans la ceinture de Kuiper, Makemake a été découverte en 2005, comme le laissait deviner son appellation provisoire. La découverte est à mettre à l’actif d’une équipe dirigée par Mike Brown, de l’Institut de technologie de Californie (Caltech).

 

A ce jour, les planètes naines de notre système sont au nombre de 4 : Pluton, Eris, Cérès et donc Makemake. Les plutoïdes sont 3 : Pluton, Eris et Makemake.

 

De couleur rouge et la surface possiblement recouverte d’une couche de méthane gelé, Makemake a un diamètre qui équivaut probablement à environ les deux tiers de celui de l’ex 9e planète, à savoir Pluton.

 

[D’après : Reuters, International Astronomical Union]

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 01:21 dans la rubrique "Actu".
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Vendredi (13/06/08)
Pluton et les plutoïdes
--> Chronique n° 314 (actualité)

Il y a près de 2 ans, fin août 2006, Pluton perdait son statut de planète, devenant une « planète naine »… Ainsi en avait décidé l’Union Astronomique Internationale. Il y avait donc dorénavant 8 planètes et 3 planètes naines (l’ex 9e planète Pluton, l’ex « 10e planète » Eris et l’ex gros astéroïde Cérès qui est situé entre Mars et Jupiter).

 

La planète naine Pluton était en outre désormais considérée comme la référence d’une nouvelle sous catégorie d’objets célestes regroupant « les planètes naines situées au-delà de Neptune » (la planète la plus éloignée du Soleil), c’est-à-dire, à ce jour : Pluton et Eris.

 

L’Union Astronomique Internationale vient maintenant de donner un nom officiel à cette nouvelle famille : plutoïdes. Elle précise que les satellites des plutoïdes ne sont pas des plutoïdes…

 

[D’après : AFP, The Associated Press, site de l’International Astronomical Union]

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 02:58 dans la rubrique "Actu".
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Mercredi (07/05/08)
La science a besoin de vous !
--> Chronique n° 312 (actualité)

Il vous arrive de voir des espèces animales et végétales (même les plus banales) que vous avez identifiées avec certitude ? Vous êtes témoin de phénomènes météo susceptibles d’avoir des conséquences néfastes sur les êtres vivants ou les biens matériels (orages, chutes de neige, vents forts, etc.) ? Votre plage préférée est polluée ?...

 

Alors partagez ces données avec des scientifiques amateurs ou professionnels. Des réseaux d’observateurs à l’échelle nationale existent déjà.

 

Voici un petit tour d’horizon de ce qui se fait en France métropolitaine, via un certain nombre de sites Internet. Il ne s’agit nullement d’un inventaire exhaustif mais l’on peut toutefois remarquer qu’il y a déjà de quoi contribuer à l’aventure scientifique ! On notera qu’il existe aussi des réseaux locaux d’observateurs, par exemple à l’échelle d’une région.

 

* PHENOMENES METEO : les site Internet « Infoclimat » et « MétéoAlerte France », en collaboration, proposent aux internautes témoins de phénomènes météorologiques « qui peuvent être dangereux », de poster (= publier sur Internet) leurs « observations MétéoAlerte ». Le premier site propose aussi de poster des « observations temps calme ». Précisons qu’il faut créer ou posséder un compte « Infoclimat » pour pouvoir faire parvenir ses observations météo « _MétéoAlerte » ou « temps calme » [http://www.infoclimat.fr/cartes/meteoalerte.php?d=&s= ; http://meteoalerte.com/france/].

 

* PHENOMENES METEO : Météo France propose un site consacré aux « Veilleurs du temps ». Si vous avez observé un ou des phénomènes météo « remarquables », ce site sera fait pour vous. Le futur est utilisé car le « grand public » ne peut pas encore signaler des observations. Cela devrait être possible bientôt [http://www.veilleurs-du-temps.fr].

 

* OBSERVATIONS FAUNE & FLORE : « Vigie-Nature » est une initiative du Muséum National d’Histoire Naturelle. Il s’agit d’un dispositif « de suivi de l’état de santé de la nature ordinaire ». Sont concernés les oiseaux (« Suivi Temporel des Oiseaux Communs » –STOC), les chauves-souris (« Suivi Chauves-souris »), les papillons (« Suivi Temporel des Rhopalocères de France » –STERF- et « Observatoire des Papillons des Jardins » –OPJ) et, bientôt, les plantes (« Vigie-Plantes ») et les amphibiens (« Suivi des Amphibiens »). Les naturalistes sont conviés à participer à Vigie-Nature, le « grand public » ayant accès à l’Observatoire des Papillons des Jardins (OPJ) [http://www2.mnhn.fr/vigie-nature/].

 

* OBSERVATIONS PHENOLOGIQUES : la phénologie, c’est l’étude des variations des phénomènes périodiques naturels (faune et flore) en fonction des saisons et du climat (et donc de son réchauffement). Une observation phénologique typique consiste à noter la date de floraison de telle ou telle espèce de plante ou la date d’apparition de telle ou telle espèce d’oiseau ou d’insecte. Mais on peut aussi noter la date où surviennent de nombreux autres événements saisonniers comme la ponte des amphibiens ou l’apparition de têtards ou encore le jaunissement des feuilles des arbres de telle ou telle essence (= espèce). L’ « Observatoire des Saisons » permet à la France de commencer à rattraper son grand retard dans le domaine de la phénologie. Son site Internet propose, via une inscription, d’envoyer vos observations phénologiques dans la base de données de l’Observatoire. Attention, seules certaines espèces de plantes, d’arbres, d’oiseaux et d’insectes sont concernées. Ainsi, pour ce qui est des insectes, seuls le citron (un papillon) et la coccinelle à sept points sont pris en compte. Par ailleurs, les observations doivent suivre un protocole plus ou moins précis, selon les espèces observées [http://www.obs-saisons.fr].

 

* OBSERVATIONS INSECTES : l’OPIE (Office Pour les Insectes et leur Environnement) possède 3 groupes d’observateurs que vous pouvez rejoindre si vous vous intéressez aux insectes pollinisateurs (groupe « OPIE-Apoïdes ») et/ou aux insectes aquatiques (groupe « OPIE-Benthos ») et/ou aux papillons migrateurs (groupe « OPIE-Insectes migrateurs ») [http://www.insectes.org et amener la souris sur « L’Association » (à gauche) et, dans le menu déroulant, cliquer sur « Groupes de travail »].

 

* ETAT DES PLAGES : l’association Surfrider Foundation Europe, créé par des surfers au début des années 1990, propose, depuis 1997, le réseau des « Gardiens de la côte ». Il s’agit d’informer de l’état de la plage que l’on fréquente et ce, en ce qui concerne la pollution [http://www.surfrider.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=50].

Ecrit par PierreSansLeLoup, a 23:30 dans la rubrique "Actu".
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