Même à l’intérieur des terres, on peut s’adonner à l’observation de (curieuses) marées grâce à son baromètre. En effet, outre de grandes variations de la pression atmosphérique liées aux anticyclones, aux dépressions et au passage des perturbations, il existe de très faibles variations quotidiennes, indépendantes de ces phénomènes mais le plus souvent masquées par eux. Elles constituent ce que l’on appelle les marées atmosphériques.

Tout comme les marées océaniques sur les côtes françaises, il y a chaque jour, en plaine, 2 maximums -2 « marées hautes » en quelque sorte- et 2 minimums -2 « marées basses », donc… Le maximum le plus important a lieu vers 10 heures locales en janvier et 8 heures en juillet, le minimum le plus important vers 14 heures en janvier et 16 heures en juillet. L’amplitude de ces marées n’excède, toutefois, pas 1 hectopascal, environ. Elle est légèrement plus grande en été qu’en hiver. L’oscillation diurne de la pression atmosphérique est finalement un phénomène bien discret…