Le héros du jour s’appelle Culex pipiens… Ce serait peut-être en fait le héros de la nuit, …de nos nuits d’été : le moustique… Oh, c’est une espèce parmi d’autres. Leur point commun : la femelle a besoin de sang pour produire des œufs, alors, pourquoi pas le vôtre… Le mâle, « se contente » du nectar des fleurs. Vous ne l’intéressez donc pas.

Les larves de l’espèce Culex pipiens, pour revenir à elle, se développent sous la surface d’eaux stagnantes via notamment un « tuyau » respiratoire. On notera qu’un fond de seau peut suffire et l’on agira donc en conséquence si l’on ne souhaite pas la présence de moustiques. Adulte, il hiverne dans les bâtiments. Le printemps venu, il est donc frais comme un gardon, si l’on ose dire…

Si la piqûre de votre moustique provoque une cloque et pique votre curiosité quant à l’identité du coupable, sachez que c’est peut-être une femelle de l’espèce Culiseta annulata, un des moustiques les plus grands (passe également l’hiver à l’état adulte dans les bâtiments).

Dans tous les cas, madame Moustique, sur le point de sucer votre sang, rétracte l’étui protecteur de ses pièces buccales pointues qui s’assemblent alors, formant une seringue hypodermique. Ne vous plaignez pas trop, Madame ajoute toujours un petit anesthésiant, histoire de vous être agréable et surtout de lui laisser le temps de repartir saine et sauve…