Il faut différencier ces trois phénomènes, typiques de la « saison froide ». La gelée blanche est un dépôt de glace sur les objets, généralement d’aspect cristallin, provenant de la transformation directe de la vapeur d’eau contenue dans l’air ambiant (il s’agit de la rosée quand il y a un dépôt de gouttes d’eau et non de glace).
Le givre est un dépôt de glace provenant généralement de la congélation immédiate de gouttelettes de brouillard ou de nuages en surfusion (c’est-à-dire dont la température est inférieure à 0 °C) dès qu’elles entrent en contact avec des objets dont la surface est à une température inférieure ou légèrement supérieure à 0 °C. Le brouillard givrant, par définition, produit du givre…
Le verglas est un dépôt de glace, compact et lisse, généralement transparent, provenant de la congélation instantanée de gouttes de pluie ou de bruine surfondues (c’est-à-dire dont la température est inférieure à 0 °C) dès qu’elles entrent en contact avec des objets dont la surface est à une température inférieure ou légèrement supérieure à 0 °C. Les pluies ou bruines verglaçantes, par définition, génèrent du verglas…
(d’après, notamment : Guide de l’observateur météorologiste auxiliaire, Ministère des transports, Direction de la météorologie, Paris, juin 1983.)
Commentaires :
Re:
Non… Le givre est très visible (blanc) et il est lié à des gouttelettes en suspension (= qui ne tombent pas), ce qui se produit quand on est dans le brouillard ou dans un nuage. Le verglas est (malheureusement) beaucoup moins visible et il est lié à des gouttes ou des gouttelettes qui viennent de tomber.
Lien croisé