Les cyclones tropicaux ne fréquentent que les eaux dont la température de surface est supérieure à 26 °C. En fait, il faut nuancer : le cyclone tropical a besoin d’une eau au moins égale à cette température pour apparaître et ensuite évoluer mais une eau qui devient par la suite moins chaude ne signifie pas pour autant sa disparition, du moins pas immédiatement… Il en va d’ailleurs de même quand un cyclone tropical aborde la terre ferme : n’étant plus alimenté, il va disparaître, mais progressivement…

Mais revenons aux cyclones tropicaux situés en mer. Prenons le cas des cyclones tropicaux évoluant dans les latitudes tropicales de l’océan Atlantique. Certains d’entre eux sont parfois repris par le classique courant perturbé d’ouest qui concerne nos latitudes (dites moyennes) et parviennent –mais dans quel état !- jusqu’en Europe… Les eaux plus froides de ces latitudes moyennes leur auront été fatales… Et les reliquats de ces cyclones tropicaux ne pourront plus prétendre à la qualification de cyclone tropical ni même à celle de « tempête tropicale » qui correspond à l’ « échelon » immédiatement inférieur en matière de force des vents moyens des phénomènes tropicaux…