Il faut savoir que pour les espèces de papillons qui passent l’hiver à l’état adulte, c’est davantage les fréquents changements de températures que les basses températures qui sont les plus dommageables. Les périodes trop douces et l’humidité sont tout aussi néfastes.
Les papillons qui hivernent ne se nourrissent pour ainsi dire pas, leur métabolisme se ralentit. Une brusque remontée des températures, entre novembre et janvier, au cœur de l’hivernation, peut sortir les papillons de leur dormance et, sitôt le froid revenu, ces insectes auront, pour la plupart des espèces, beaucoup de mal à retrouver leur stade de « torpeur », pourtant vital.
(d’après Papillons et chenilles, Thomas Ruckstuhl, Nathan Nature (guide naturaliste), Editions Nathan, Paris, 1997)