Il vous arrive de voir des espèces animales et végétales (même les plus banales) que vous avez identifiées avec certitude ? Vous êtes témoin de phénomènes météo susceptibles d’avoir des conséquences néfastes sur les êtres vivants ou les biens matériels (orages, chutes de neige, vents forts, etc.) ? Votre plage préférée est polluée ?...
Alors partagez ces données avec des scientifiques amateurs ou professionnels. Des réseaux d’observateurs à l’échelle nationale existent déjà.
Voici un petit tour d’horizon de ce qui se fait en France métropolitaine, via un certain nombre de sites Internet. Il ne s’agit nullement d’un inventaire exhaustif mais l’on peut toutefois remarquer qu’il y a déjà de quoi contribuer à l’aventure scientifique ! On notera qu’il existe aussi des réseaux locaux d’observateurs, par exemple à l’échelle d’une région.
* PHENOMENES METEO : les site Internet « Infoclimat » et « MétéoAlerte France », en collaboration, proposent aux internautes témoins de phénomènes météorologiques « qui peuvent être dangereux », de poster (= publier sur Internet) leurs « observations MétéoAlerte ». Le premier site propose aussi de poster des « observations temps calme ». Précisons qu’il faut créer ou posséder un compte « Infoclimat » pour pouvoir faire parvenir ses observations météo « _MétéoAlerte » ou « temps calme » [http://www.infoclimat.fr/cartes/meteoalerte.php?d=&s= ; http://meteoalerte.com/france/].
* PHENOMENES METEO : Météo France propose un site consacré aux « Veilleurs du temps ». Si vous avez observé un ou des phénomènes météo « remarquables », ce site sera fait pour vous. Le futur est utilisé car le « grand public » ne peut pas encore signaler des observations. Cela devrait être possible bientôt [http://www.veilleurs-du-temps.fr].
* OBSERVATIONS FAUNE & FLORE : « Vigie-Nature » est une initiative du Muséum National d’Histoire Naturelle. Il s’agit d’un dispositif « de suivi de l’état de santé de la nature ordinaire ». Sont concernés les oiseaux (« Suivi Temporel des Oiseaux Communs » –STOC), les chauves-souris (« Suivi Chauves-souris »), les papillons (« Suivi Temporel des Rhopalocères de France » –STERF- et « Observatoire des Papillons des Jardins » –OPJ) et, bientôt, les plantes (« Vigie-Plantes ») et les amphibiens (« Suivi des Amphibiens »). Les naturalistes sont conviés à participer à Vigie-Nature, le « grand public » ayant accès à l’Observatoire des Papillons des Jardins (OPJ) [http://www2.mnhn.fr/vigie-nature/].
* OBSERVATIONS PHENOLOGIQUES : la phénologie, c’est l’étude des variations des phénomènes périodiques naturels (faune et flore) en fonction des saisons et du climat (et donc de son réchauffement). Une observation phénologique typique consiste à noter la date de floraison de telle ou telle espèce de plante ou la date d’apparition de telle ou telle espèce d’oiseau ou d’insecte. Mais on peut aussi noter la date où surviennent de nombreux autres événements saisonniers comme la ponte des amphibiens ou l’apparition de têtards ou encore le jaunissement des feuilles des arbres de telle ou telle essence (= espèce). L’ « Observatoire des Saisons » permet à la France de commencer à rattraper son grand retard dans le domaine de la phénologie. Son site Internet propose, via une inscription, d’envoyer vos observations phénologiques dans la base de données de l’Observatoire. Attention, seules certaines espèces de plantes, d’arbres, d’oiseaux et d’insectes sont concernées. Ainsi, pour ce qui est des insectes, seuls le citron (un papillon) et la coccinelle à sept points sont pris en compte. Par ailleurs, les observations doivent suivre un protocole plus ou moins précis, selon les espèces observées [http://www.obs-saisons.fr].
* OBSERVATIONS INSECTES : l’OPIE (Office Pour les Insectes et leur Environnement) possède 3 groupes d’observateurs que vous pouvez rejoindre si vous vous intéressez aux insectes pollinisateurs (groupe « OPIE-Apoïdes ») et/ou aux insectes aquatiques (groupe « OPIE-Benthos ») et/ou aux papillons migrateurs (groupe « OPIE-Insectes migrateurs ») [http://www.insectes.org et amener la souris sur « L’Association » (à gauche) et, dans le menu déroulant, cliquer sur « Groupes de travail »].
* ETAT DES PLAGES : l’association Surfrider Foundation Europe, créé par des surfers au début des années 1990, propose, depuis 1997, le réseau des « Gardiens de la côte ». Il s’agit d’informer de l’état de la plage que l’on fréquente et ce, en ce qui concerne la pollution [http://www.surfrider.fr/index.php?option=com_content&task=view&id=31&Itemid=50].
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