Les périodes de températures extrêmes (vagues de froid et canicules) génèrent une augmentation de la mortalité.
Une récente étude concernant le lien entre températures et mortalité dans 50 villes américaines (période 1989-2000), montre que les vagues de froid sont associées à une augmentation de la mortalité de 1,6 % tandis que les vagues de chaleur amènent une augmentation de la mortalité de 5,7 %.
Le chauffage central permet de se prémunir contre le froid tandis que la climatisation qui joue le même rôle envers la chaleur est bien moins développée (et heureusement d’ailleurs, si l’on considère les émissions de gaz à effet de serre et les économies d’énergie…).
Par ailleurs, le réchauffement du climat en cours (qui impliquera des hivers plus doux mais des étés plus torrides) fera baisser la mortalité hivernale liée aux températures glaciales mais augmenter la mortalité estivale associée aux températures caniculaires. Et finalement, le nombre plus faible de morts en hiver ne devrait pas compenser le nombre plus élevé de morts en été et le bilan sera donc négatif…
[d’après : New Scientist n° 2611, p. 5, 7 juillet 2007 ; Occupational and Environmental Medicine, 28 juin 2007 (online)]