Le mois de juillet 2006 a connu une canicule majeure qui a généré une surmortalité. Pour autant, cette dernière est moins importante qu’elle aurait dû être…
L’estimation de la surmortalité s’élève à 2 065 décès entre le 11 et le 28 juillet (2 621 pour l’ensemble du mois). Pourtant, selon un modèle mathématique utilisé par l’Inserm, elle aurait dû être de 6 452 décès entre le 11 et le 28 juillet (et supérieure à 7 600 pour tout le mois).
L’explication serait liée au fait que depuis la canicule extrême d’août 2003, des précautions ont été prises à tous les niveaux, suite à une prise de conscience générale.
L’étude a été publiée par l’Inserm (Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale) et l’InVS (Institut de Veille Sanitaire) et réalisée en partenariat avec Météo France.
(d’après l’AFP)