Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

Le pouvoir (limité) de la technologie
--> Chronique n° 257 (actualité)

Intéressons-nous, à travers deux exemples, aux capacités de la technologie en matière de protection de l’environnement.

 

Le premier exemple concerne les huiles de friture usagées des restaurants, notamment. Aux USA, chaque année, plus 11 milliards de litres d’huiles de friture usagées émanent des hôtels et restaurants !

 

Il est désormais possible de les recycler avec une technique peu onéreuse en les fermentant avec la levure Candida bombicola et d’obtenir un type de tensioactifs notamment souvent utilisé dans les produits cosmétiques pour la peau et les cheveux.

 

Outre l’intérêt de pouvoir recycler les huiles végétales usagées, l’autre grand avantage est que l’on obtient des tensioactifs biodégradables alors que normalement les tensioactifs sont issus du pétrole, ne sont pas biodégradables et peuvent avoir un impact sur l’environnement…

 

L’étude est parue dans Biotechnology Progress.

 

Le second exemple a trait au méthane brûlé par les compagnies pétrolières.

 

Depuis 2002, la Banque Mondiale préconise à celles-ci d’arrêter de brûler le méthane qui se trouve au-dessus des gisements pétroliers car cela génère du dioxyde de carbone (= gaz carbonique, un gaz à effet de serre). Mais que faire de ce méthane ? Jusqu’à présent, rien de rentable n’avait été trouvé… Toutefois, une nouvelle technologie utilise notamment ce méthane pour en faire un produit chimique clé dans l’industrie du plastique : du chlorure de méthyle. Les compagnies pétrolières vont-elles saisir l’occasion, comme le suggèrent les auteurs de la découverte ?...

 

L’étude est parue dans le Journal of the American Chemical Society.

 

Dans les deux cas que nous venons de voir, la technologie semble permettre de résoudre deux problèmes liés à l’impact des activités humaines sur l’environnement.

 

Cela dit, ces deux avancées technologiques auront un coût et jusqu’à quel point pourront-elles être généralisées ?

 

D’autre part, il faut bien comprendre que malgré les progrès constants de la technologie, il nous faut de toute façon également modifier notre façon de vivre bien au-dessus des moyens de la planète qui nous accueille… La technologie doit donc être vue comme un simple outil pour nous aider à réaliser cette indispensable « révolution des comportements »…

 

(informations techniques d’après l’hebdomadaire britannique New Scientist n° 2593, p. 23, 3 mars 2007)

Ecrit par PierreSansLeLoup, le Mardi 10 Avril 2007, 00:23 dans la rubrique "Actu".