Ce titre pourrait laisser penser qu’il s’agit d’un conte, par exemple de Noël (c’est dans moins de 4 semaines…). Mais il ne s’agit nullement d’une histoire…
Ce dimanche 26 novembre 2006 en début d’après-midi, le ciel paraît assez prometteur : le soleil devrait pouvoir se montrer par intermittence au moins encore un certain temps. Et il fait toujours doux, même si les 18,6 °C de la veille ne seront ni atteints, ni approchés. De fait, je rejoins le plus vite possible un de « mes » « secret spots », le lieu « secret » où je sais que je pourrais le voir, lui, l’Amiral et peut-être d’autres…
En fait, l’endroit précis peut être largement fréquenté quand la météo est favorable et ce qu’il a de secret, c’est sa capacité à permettre de bien belles observations entomologiques (= liées aux insectes).
Ma hâte est donc motivée par l’incertitude concernant la couverture nuageuse à court terme mais aussi par le fait qu’il vaut mieux arriver le plus tôt possible, de manière à ce que le lieu ne soit pas déjà trop « envahi »…
Malheureusement, c’est le cas… Une demi-douzaine de scouts sont situés tout près de « ma » zone d’observation. Je décide d’attendre en allant et venant en différents endroits alternatifs qui s’avèrent, comme je m’en doutais, décevants.
Et puis le (premier) miracle se produit… De toute évidence, les scouts sont en train de se préparer à quitter les lieux et très vite je me retrouve seul dans « mon » territoire…
Et voilà le second miracle, le principal, en fait… Il est là, posé sur cette petite falaise « végétalisée ». C’est l’Amiral ! Ses ailes sont pleinement déployées pour profiter au mieux de ce soleil de fin novembre dans la capitale des ducs bourguignons…
L’Amiral est un papillon migrateur, plus communément connu sous le nom de Vulcain (Vanessa atalanta). Ses 4 ailes sont sombres hormis, d’une part, une bande de couleur rouge feu ayant un peu la forme d’un fer à cheval ou encore d’un « U » et d’autre part, quelques taches blanches au bout de ses ailes antérieures (= de devant). Ces caractéristiques permettent de le repérer facilement… à condition que ses ailes ne soient pas fermées !
Puis le Vulcain s’envole et se pose sur un figuier voisin qui a maintenant perdu toutes ses feuilles. Plus précisément, il s’est posé sur une figue, s’envole de nouveau et ainsi de suite…
Je le regarde une dernière fois sur « son » figuier avant de quitter les lieux. Ma 121e observation de papillons migrateurs pour 2006 sera-t-elle la dernière de l’année ?... Je n’en suis pas si sûr…
Mardi 5 décembre 2006 : je l’ai attendu et finalement, le Vulcain espéré est arrivé et a profité des quelques minutes de soleil…