Le 2 octobre 2006, l’Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé que la diminution de la « couche » d’ozone au-dessus de l’Antarctique avait atteint un nouveau record : une perte de 40 millions de tonnes fin septembre 2006 (le précédent record, en 2000, était de 39 millions de tonnes).
Ce résultat est calculé en connaissant la superficie et la profondeur du « trou » dans la « couche » d’ozone. En 2006, la superficie du trou est d’environ 28 millions de kilomètres carrés (tout comme en 2000) et sa profondeur est la même que le record de 1990.
Ce record ne remettrait pourtant pas en cause la stabilisation puis l’augmentation attendues de la couche d’ozone au cours des prochaines décennies et serait lié aux températures observées au-dessus de l’Antarctique durant cet hiver austral 2006 : les plus froides depuis 1979.
Selon la NASA, le « trou » a atteint une superficie de 29,5 millions de kilomètres carrés le 25 septembre 2006 (précédent record : 29,4 millions de kilomètres carrés en septembre 2000), soit près de 54 fois la superficie de la France !
(d’après l’ AFP)