En Europe, durant l’été 2003, la canicule (dans l’Ouest) et la forte sécheresse (plutôt dans l’Est) ont réduit de 30% la croissance des plantes.
Elles ont peut-être aussi contribué à accélérer le réchauffement global du climat. En effet, poussant moins, la végétation a donc moins absorbé de dioxyde de carbone (= gaz carbonique = CO2) et a même fini, au milieu de l’été, par en rejeter plus qu’elle n’en consommait.
Ainsi, les fortes sécheresses et canicules à venir (liées au réchauffement du climat) pourraient faire en sorte que les écosystèmes terrestres tempérés deviennent sources de carbone et ne soient plus des « puits de carbone » (= consommateurs de carbone) comme actuellement. Mais ces écosystèmes pourraient aussi s’adapter au réchauffement et à ses conséquences…
Ces données, publiées fin septembre 2005 dans la revue Nature, proviennent d’une étude émanant de scientifiques français et européens.