Le rhume des foins (appelé en anglais : « hay fever » = fièvre du foin) bat son plein en mai/juin, pour peu que l’on soit allergique aux pollens de graminées. L’allusion au foin est liée au fait que la tige des graminées fournit la paille. Pour autant, quand la graminée est devenue paille, elle ne produit bien évidemment plus de pollens ! Il existe des graminées fourragères (comme le pâturin ou l’ivraie) et des graminées céréalières (comme le blé, l’avoine ou le seigle).
L’amélioration ou l’aggravation des symptômes est en partie liée aux conditions météorologiques. Un temps sec, ensoleillé, chaud avec un peu de vent pendant plusieurs jours favorise une haute teneur de l’air en pollens. Les précipitations permettent par contre de plaquer les pollens au sol. Néanmoins, les fortes précipitations (orageuses, par exemple) déchiquètent les pollens et les rendent plus « agressifs » pour les organismes des personnes allergiques.
C’est entre 5h et 10h du matin que la concentration de pollens dans l’air est maximale.
L’augmentation du nombre des individus souffrant d’une allergie aux pollens a plusieurs causes dont l’augmentation de la pollution et le réchauffement global du climat qui permet aux plantes d’avoir plus de pollens.