Voici des nouvelles de la couche d'ozone, qui protège la vie terrestre de certains rayons dangereux (ultraviolets) provenant du Soleil. Il va bien évidemment être question de ce fameux "trou" qu'il faudrait sans doute rebaptiser "amincissement plus ou moins localisé"...
Plus ou moins localisé, car si une partie des latitudes moyennes (= zone tempérée) est légèrement concernée, c'est l'Arctique (= au-delà du cercle polaire boréal, incluant le Pôle Nord) et surtout l'Antarctique (= au-delà du cercle polaire austral, incluant le Pôle Sud) qui sont les plus atteints...
C'est dans la deuxième quinzaine de septembre que la zone antarctique connaît, chaque année, le plus fort amincissement de la couche d'ozone, c'est-à-dire au sortir de l'hiver austral et de sa nuit permanente à de telles latitudes. Voici pourquoi...
Certaines substances chimiques d'origine industrielle (même si leur production s'est considérablement amoindrie suite à diverses décisions de portée internationale) libèrent le chlore qu'elles contiennent quand elles atteignent la haute atmosphère du cercle polaire et ses très basses températures hivernales. Toutefois, le chlore ne devient destructeur d'ozone que sous l'impact des rayons du soleil, absent l'hiver aux plus hautes latitudes... Par conséquent, la destruction de la couche d'ozone atteint son maximum à la toute fin de l'hiver / tout début du printemps austral, alors que le Soleil est de retour et que les températures n'ont pas encore eu le temps de trop se réchauffer (parce l'atmosphère réagit toujours avec un certain délai au cycle du Soleil...)
Bref, le "trou" dans la couche d'ozone vient d'égaler le record d'amincissement de septembre 2000 (28 millions de kilomètres carrés soit 51 fois la superficie de la France métropolitaine !) alors que l'on avait remarqué un mieux en 2001 et surtout en 2002... Comme quoi deux années ne suffisent pas pour établir un renversement de tendance durable...
Le prochain grand rendez-vous est fixé à la toute fin de l'hiver/tout début du printemps 2004 pour voir ce qu'il en sera de la densité de la couche d'ozone au-dessus de l'Arctique cette fois...
Envisagé dans les années 70, apparu à la fin des années 70, découvert en 1985, célèbre depuis 1986, le "trou de la couche d'ozone" n'a pas fini de faire parler de lui...
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