L’histoire, récente, se passe aux Etats-Unis et montre que les mentalités y sont décidemment (souvent) bien différentes…
Le cargo Katerina prenait ses aises avec la législation et plusieurs de ses marins ont dénoncé cet état de fait auprès du syndicat des employés des transports.
Conséquence, une inspection des garde-côtes se déroula au port de Long Beach (Californie) où faisait escale le cargo. Ils enregistrèrent 23 déficiences ou irrégularités et notamment la preuve de déversements d’eaux huileuses sans passer par le séparateur eau/huile…
De fait, le capitaine, le chef mécanicien et le second mécanicien furent immédiatement expédiés en prison !
Il faut savoir qu’aux USA, en matière de pollutions volontaires émanant de navires, l’incitation à la délation et l’emprisonnement immédiat sont des pratiques courantes… Gageons que la « vieille Europe » saura s’adapter elle aussi pour lutter contre ce type de pollutions.
(d’après La Lettre du Cedre n° 113, novembre 2004, publication mensuelle du CEntre de Documentation, de Recherche et d’Expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux)