Les prévisions pour l’Arctique, d’ici à la fin du XXIe siècle, basées sur des émissions modérées de gaz à effet de serre, font valoir une augmentation de 4 à 7 °C des températures moyennes annuelles de l’air et une hausse de 7 à 10 °C des températures de l’océan.
De fait, la calotte glaciaire et les glaces de l’océan Arctique continueraient de fondre et cela se traduirait par la poursuite de la montée du niveau des mers du globe (de 10 à 91 centimètres -voire plus- d’ici 2100).
Si la calotte glaciaire venait à fondre complètement (ce qui pourrait se faire en l’espace d’environ 1 000 ans), la hausse du niveau des eaux atteindrait environ 7 mètres, avec les conséquences que l’on peut imaginer…
Précisons que c’est la seule fonte de la calotte glaciaire qui a un impact sur l’élévation des eaux car la fonte des glaces reposant sur la mer n’entraîne nulle augmentation du niveau des mers (un glaçon qui fond dans un verre d’eau plein à ras bord ne fait pas déborder cette dernière car le glaçon est plus volumineux que son équivalent en eau…).
La fonte de la calotte glaciaire n’est, heureusement, pas encore irréversible. Quant à l’océan Arctique, il pourrait être presque libre de glaces en été d’ici 2100, si le rythme actuel demeure.
(d’après The New York Times/The International Herald Tribune, The Independent on Sunday, Reuters, AFP, AP)